B. Delanoe réagit à C. Blanc sur le SDRIF

Publié le par Grand Paris

PRESSE

LES ECHOS

29/09/08

Le maire de Paris réagit à la décision du secrétaire d'Etat au Développement de la région-capitale, Christian Blanc, qui veut bloquer le document approuvé par les élus du conseil régional francilien.     


 

La région-capitale vaut bien... un bras de fer ! Et c'est bien ce à quoi se livrent l'Etat et la région Ile-de-France à propos du dossier épineux de la révision du schéma d'aménagement de la région Ile-de-France   (Sdrif). Dernier épisode lundi quand Bertrand Delanoë, le maire PS de Paris, a estimé "inadmissible" que le gouvernement, en la personne de son secrétaire d'Etat au Développement de la région-capitale, Christian Blanc, veuille bloquer le Sdrif, adopté jeudi à une large majorité par le conseil régional à majorité de gauche.

"C'est inadmissible, dans ce pays je n'ai jamais vu ça, c'est une conception de la démocratie très autoritaire et très dangereuse", a affirmé M. Delanoë au cours d'un déjeuner de presse à la mairie de Paris. Il s'est dit "définitivement solidaire de la région, du Sdrif et de sa légitimité". Selon le maire, Christian Blanc "croit que la vie commence avec lui".

Quant aux critiques de M. Blanc contre le projet de rocade ferroviaire Métrophérique-Arc Express, M. Delanoë a estimé que "même si on avait 15 ans de retard, ce n'est pas une raison pour dire que ça n'est plus pertinent".

Intercommunalité à 120

Sur la réforme des collectivités locales, qui pourrait se traduire par une fusion des régions et départements _ Paris est à la fois une ville et un département _, le maire de Paris juge que "la pureté des intentions du gouvernement reste à démontrer".

"Je serai extrêmement vigilant pour qu'un objectif légitime de simplification ne soit pas en fait une opération politicienne pour affaiblir les collectivités locales, notamment les départements qui ont une vocation et une efficacité considérable en matière de politique sociale, bien plus que l'Etat", a-t-il déclaré.

Interrogé sur son projet de Paris-Métropole qui pourrait se traduire par une structure intercommunale souple regroupant 120 communes de la zone dense francilienne, le maire de Paris "constate que ceux qui vomissaient notre projet viennent maintenant aux réunions". Après avoir boudé ce projet, la droite a participé en masse le 25 juin aux assises de la métropole parisienne à la Plaine-Saint-Denis (Seine-Saint-Denis). (Source AFP)

Publié dans Région Ile de France

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