François Fillon confirme la future taxe carbone

Publié le par Association Grand Paris

PRESSE I LA TRIBUNE I 18/08/09

Le Premier ministre, en déplacement sur le littoral breton, a confirmé que la contribution "climat-énergie" serait bien mise en œuvre en France, et que les modalités seront connues "dans les prochaines semaines".

La taxe carbone, dont les modalités d'application font débat, sera bien établie prochainement en France, a assuré jeudi François Fillon. "Naturellement, nous mettrons en oeuvre cette politique", a dit le Premier ministre en marge d'une visite dans les Côtes d'Armor où il voulait attirer l'attention sur le danger des algues vertes, pointé ce jeudi dans un rapport.

Sur la taxe-carbone, il a ajouté : "nous vous ferons savoir dans les prochaines semaines les propositions qui seront soumises au parlement".

La contribution "climat-énergie" vise à réduire l'usage des énergies fossiles et à promouvoir les technologies propres.

L'ancien Premier ministre socialiste Michel Rocard, chargé d'établir un rapport sur le sujet, propose que son niveau initial soit de 32 euros par tonne de CO2, soit 7 à 8 centimes par litre d'essence, pour atteindre 100 euros la tonne en 2030.

 

PRESSE I LA TRIBUNE I 18/08/09

Taxe carbone : le prix Rocard critiqué par Woerth
Selon le ministre du Budget, le prix de 32 euros la tonne pour la taxe carbone est "une marche trop haute". Il est favorable à une redistribution au ménage, même sous la forme d'un "chèque vert".

Le prix de la taxe carbone, proposé récemment par la mission dirigée par l'ex Premier ministre socialiste Michel Rocard, ne fait décidément pas l'unanimité. Comme l'avait fait la ministre de l'Economie, Christine Lagarde, le ministre du Budget Eric Woerth conteste ce prix de 32 euros la tonne.

Dans une interview au Figaro Magazine, il confie : "c'est à mes yeux une marche trop haute. Le président de la République et le Premier ministre arbitreront".

Quant à sa redistribution, il considère que "le produit de la taxe sur les ménages a vocation à leur être rendu". Cela "pourrait notamment prendre en compte les contraintes subies par certains d'entre eux, compte tenu par exemple de leur éloignement des transports collectifs ainsi que de leur niveau de revenu".

Eric Woerth parait moins hostile qu'initialement au principe  d'un "chèque vert" proposé par le ministre de l'écologie, Jean-Louis Borloo. "Gérer des systèmes de redistribution, on sait le faire" reconnaît le ministre du Budget.


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